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Impressionen

Präsentation Superblocks Basel-Stadt

Präsentation Europa

Rückblick

Die Debatte beim Dreiländertreffen der Grünen aus Baden-Württemberg, dem Elsass und der Nordwestschweiz mit den Referentinnen Regula Rytz (CH-Delegierte European Greens) sowie Chantal Kopf und Jasmin Ateia (beide Bündnis 90/Die Grünen) in Basel stellte die Frage „Welche Zukunft für ein progressives Europa?“ in den Mittelpunkt. Die Teilnehmenden diskutierten sowohl aktuelle als auch zukünftige Herausforderungen für die europäische Integration und die Beziehungen zwischen der Schweiz und der Europäischen Union.

Zunächst wurde die historische Rolle der Schweiz beleuchtet. Diese hat bedeutende Pionierleistungen in der Umwelt- und Nachhaltigkeitspolitik erbracht, wie den Waldschutz (1874) und das CO₂-Gesetz (2000). Während die Schweiz früher eigenständig den Weg in Richtung Nachhaltigkeit beschritt, ist es heute die EU, die mit ambitionierten Vorhaben wie dem Green Deal (2019), dem Aktionsplan „Fit-for-55“ und dem Nature Restoration Law (2024) den Takt in der Umweltpolitik vorgibt. Damit steht die Schweiz nun vor der Herausforderung, ihren Einsatz zu verstärken, um auch weiterhin im internationalen Kontext mitzuhalten.

Ein entscheidendes Thema der Debatte war der Abbruch der Verhandlungen über ein Rahmenabkommen im Jahr 2021, der zu einem „Stillstand“ bei der Integration der Schweiz in EU-Programme wie Horizon Europe und Erasmus+ führte. Im März 2024 einigten sich der Schweizer Bundesrat und die EU-Mitgliedstaaten auf ein neues Verhandlungsmandat, auf dessen Grundlage förmliche Verhandlungen über das umfassende Maßnahmenpaket aufgenommen wurden. Die Verhandlungen haben das Ziel, institutionelle Fragen zu klären und eine Grundlage für eine erneuerte Zusammenarbeit zwischen der Schweiz und der EU zu schaffen.

Während die Debatten in der Schweiz oft auf nationale Details fokussiert sind, hoben die Referentinnen die EU als ein Friedensprojekt hervor. Angesichts des russischen Angriffskriegs gegen die Ukraine, der sich in unterschiedlichen Formen – wie Sabotageakten – auch auf andere europäische Staaten ausweitet, wird die Notwendigkeit, die demokratischen Kräfte in Europa zu bündeln, besonders deutlich. Die Grünen aus Deutschland und Frankreich signalisierten, dass sie sich freuen würden, auch die Schweizer Grünen mit an Bord des europäischen Projekts zu wissen. Gerade Deutschland und im Besonderen die Landesvertretung des grün regierten Baden-Württembergs setzt sich in Brüssel für gute Beziehungen zur Schweiz ein. Sie betonten jedoch, dass ein Scheitern der aktuellen Verhandlungen zwischen der Schweiz und der EU das Potenzial für eine gemeinsame politische Gestaltung deutlich einschränken würde. Die Veranstaltung bot so einen wichtigen Impuls, die Tragweite der aktuellen Verhandlungen zu erkennen und die eigene Position im Interesse eines friedlichen, nachhaltigen und wirtschaftlich erfolgreichen Europas zu überdenken.

Zusammengefasst verdeutlichte die Europadebatte in Basel, dass die Schweiz, obwohl sie kein EU-Mitglied ist, auf eine verstärkte Zusammenarbeit und Annäherung an europäische Standards und Regularien angewiesen ist, um in einer globalisierten Welt wirtschaftlich und ökologisch mithalten zu können. Ein verstärkter Fokus auf Nachhaltigkeit und soziale Rechte könnte in der Schweiz künftig ebenfalls eine intensivere Debatte über das Verhältnis zur EU entfachen. Die Diskussion zeigte insgesamt, dass die Herausforderungen und Chancen, die Europa bietet, eng mit den Entscheidungen zusammenhängen, die die Schweiz in der Außen- und Innenpolitik treffen wird.

Regula Rytz, Chantal Kopf, Jasmin Ateia, Christian Weinmann

Rétrospective

Le débat lors de la réunion Dreiland des Verts du Bade-Wurtemberg, de l’Alsace et du nord-ouest de la Suisse avec les intervenantes Regula Rytz (déléguée CH des Verts européens) ainsi que Chantal Kopf et Jasmin Ateia (tous deux Bündnis 90/Die Grünen) à Bâle a posé la question « Quel avenir pour une Europe progressiste ?

Les participantes ont discuté des défis actuels et futurs de l’intégration européenne et des relations entre la Suisse et l’Union européenne. Premièrement, le rôle historique de la Suisse a été examiné. Cela a permis d’importantes avancées pionnières en matière de politique environnementale et de durabilité, comme la protection des forêts (1874) et la loi sur le CO₂ (2000). Alors que la Suisse s’engageait autrefois de manière indépendante sur le chemin du développement durable, c’est aujourd’hui l’UE qui donne le ton de la politique environnementale avec des projets ambitieux tels que le Green Deal (2019), le plan d’action « Fit for 55 » et la loi sur la restauration de la nature (2024).

La Suisse est désormais confrontée au défi d’accroître son engagement afin de continuer à être compétitive sur la scène internationale. Un sujet crucial du débat a été l’échec des négociations sur un accord-cadre en 2021, qui a conduit à un « statu quo » dans l’intégration de la Suisse dans les programmes de l’UE tels que « Horizon Europe et Erasmus+ ». En mars 2024, le Conseil fédéral suisse et les états membres de l’UE se sont mis d’accord sur un nouveau mandat de négociation, sur la base duquel les négociations formelles sur l’ensemble complet de mesures ont commencé. L’objectif des négociations est de clarifier les questions institutionnelles et de jeter les bases d’une coopération renouvelée entre la Suisse et l’UE.

Alors qu’en Suisse les débats se concentrent souvent sur des détails nationaux, les intervenantes ont mis en avant l’UE comme un projet de paix. Compte tenu de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, qui s’étend également à d’autres États européens sous diverses formes – notamment par des actes de sabotage – la nécessité de rassembler les forces démocratiques en Europe est particulièrement évidente. Les Verts d’Allemagne et de France ont indiqué qu’ils seraient heureux de voir les Verts suisses se joindre au projet européen. L’Allemagne en particulier, et et notamment la représentation écologiste de l’État du Bade-Wurtemberg, gouvernement vert, s’engage à entretenir de bonnes relations avec la Suisse à Bruxelles. Ils ont toutefois souligné qu’un échec des négociations actuelles entre la Suisse et l’UE limiterait considérablement le potentiel d’une collaboration politique commune

L’événement a donné une impulsion importante pour reconnaître la portée des négociations en cours et pour repenser nos propres positions dans l’intérêt d’une Europe pacifique, durable et économiquement prospère. En résumé, le débat européen de Bâle a clairement montré que, même si la Suisse n’est pas membre de l’UE, elle dépend d’une coopération accrue et d’un rapprochement avec les normes et réglementations européennes afin de pouvoir suivre le rythme économique et écologique dans un monde globalisé. Une attention accrue portée à la durabilité et aux droits sociaux pourrait également déclencher un débat plus intense en Suisse sur ses relations futures avec l’UE. Dans l’ensemble, le débat a montré que les défis et les opportunités qu’offre l’Europe sont étroitement liés aux décisions que la Suisse prendra en matière de politique étrangère et intérieure.